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Peterhof, un peu d’histoire

En 1705, séduit par la beauté du site, Pierre le Grand y fit construire une petite résidence en bois. Mais ce n’est qu’en 1714, après la bataille de la Poltava (victoire sur les Suédois en 1709), que débuta la construction de Peterhof. Bien que la première phase de travaux ait été achevée en moins de 10 ans, le palais n’a eu de cesse d’être réaménagé. 

D’abord initié par Johann Friedrich Braunstein, le projet a été repris par Jean Baptiste Leblond. Grand amateur de la France, Pierre le Grand fait venir l’architecte français en 1716. A la suite de son voyage en France en 1717, il le nomme architecte en chef de Peterhof.  En vue d’en faire le « Versailles Russe ».

A la mort de Pierre Ier, les travaux continuent. Notamment sous le règne de sa fille Elisabeth Ière, qui y fait intervenir Francesco Rastrelli, dès 1747. Par la suite, Catherine II demande en 1770 à Iouri Velten, de réaménager certaines salles. En définitive, 3 styles y cohabitent. Le baroque allemand de Pierre le Grand, le baroque Russe d’Elisabeth Ière, et un mélange de néoclassique et de rococo de Catherine II. 

Mais le palais a été quasiment rasé pendant l’occupation nazie lors de la seconde guerre mondiale. Et il a fallu plusieurs décennies pour restaurer l’ensemble. En conséquence, le palais tel qu’on le visite aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec le projet initial de Pierre le Grand.

Informations Pratiques

Comment rejoindre Peterhof

Si de nombreux bus desservent le Palais depuis Saint-Pétersbourg, le moyen le plus pratique d’accès reste le Meteor.  Cet Hydroglisseur fonctionne entre début mai et fin septembre, et permet de rejoindre Peterhof en 35 minutes. Et ce pour environ 1000 roubles, soit à peine plus de 10 euros. 

Conseils de visite

Je vous recommande de visiter le palais entre mai et septembre. Car les fontaines qui font la renommée du site ne fonctionnent qu’à la belle saison. Et de commencer par la visite du palais car le jardin reste ouvert relativement tard. Mais d’y arriver tôt, car le domaine est immense. A savoir 100 hectares pour le jardin inférieur, avec près de 2,5 kilomètres d’est en ouest. Et que les fontaines cessent de fonctionner en début de soirée. 

Même si la visite du château vaut le détour, il est à noter qu’il n’est pas possible de photographier à l’intérieur. Et la principale attraction reste tout de même la visite des jardins, avec plus de 150 fontaines et 5 cascades. Les jardins sont divisés en deux parties, le jardin supérieur et le parc inférieur. La partie la plus remarquable de part sa diversité est le parc inférieur. A savoir les jardins qui donnent sur la Baltique.

Pour plus d’informations pratiques, vous pouvez consulter le site officiel de Peterhof (en anglais uniquement).

La Grande Cascade

Lorsque l’on débarque du Meteor, à l’embouchure du Canal Maritime, on accède au parc inférieur. En longeant le Canal Maritime, on atteint la Grande Cascade. Cette structure comporte 70 fontaines et près de 250 sculptures en bronze dont plus de 30 sont aussi des fontaines. L’une des plus marquantes se situe au milieu de la vasque centrale et représente Samson déchirant la gueule du lion. Parmi les nombreuses figures représentées, on retrouve de nombreux personnages mythologiques. Notamment Ganymède et son aigle. Ainsi que Galatée.

Le parc inférieur

Face à la Grande Cascade, de part et d’autre du Canal Maritime, se dressent les colonnades Voronikhine. Les colonnes ainsi que les escaliers sont en granit, et les murs extérieurs sont en marbre. Un peu à l’est on retrouve le jardin de l’Orangerie, ensemble de serres traditionnel à l’époque de Pierre Ier. Toujours plus à l’est, on retrouve des fontaines de marbre décorées de macarons en bronze, appelées Fontaines Romaines. En effet, elles rappellent les fontaines situées devant la Basilique Saint Pierre au Vatican. 

Surplombant les fontaines, la cascade de la Montagne de l’Échiquier doit son nom au dallage de carreaux blanc et noir.  Sur la même place on retrouve les fontaines à surprise, qui se déclenchent lorsqu’un promeneur passe à proximité. Parmi elles la Fontaine Parapluie, ou Champignon. Toujours plus à l’est on retrouve la fontaine pyramidale, composée de sept carrés inscrits l’un dans l’autre au sommet desquels sont installés 505 gicleurs.

A l’ouest de la Grande Cascade, on atteint la Cascade aux Lions. En effet, cette colonnade avec des colonnes doriques en granit et des chapiteaux en marbre, est encadrée de part et d’autre par deux lions cracheurs d’eau. Si l’on se dirige vers le nord, au niveau du rivage, on atteint le pavillon Ermitage. Ce pavillon à un étage, de 11 mètres, a été construit entre 1721 et 1725 pour abriter les réceptions intimes du tsar et de ses proches.  

Enfin, à l’extrémité ouest du parc, on accède à l’ensemble de Marly, ainsi appelé en mémoire de la visite de Pierre le Grand à Marly-le-Roi en 1717. Construit entre 1720 et 1723 sur une étroite bande de terre entre deux eaux, le palais de Marly était l’un des préférés du tsar. 

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