Saint-Pétersbourg – ma visite en 2016
Saint-Pétersbourg a été construite dans une zone longtemps disputée à la Suède sur le site d’une ancienne forteresse suédoise. Les fondations de la ville sont posées en 1703 avec l’édification de la forteresse Pierre-et-Paul sur une île au bord de la Neva. Mais ce n’est que 3 ans plus tard que Pierre le Grand décide d’en faire sa capitale. Elle le restera presque sans discontinuer jusqu’en 1917.
Depuis que j’ai commencé à m’intéresser à la Russie, je n’ai eu de cesse de vouloir découvrir cette ville. Plus que Moscou, elle représente le cœur culturel de la Russie. Les plus de deux siècles pendant lesquels la ville a été la vitrine de la Russie y ont laissé des traces avec des palais, des musées, des églises, parmi les plus fastueux d’Europe.
Trajet depuis Moscou
Je suis arrivé à Saint-Pétersbourg par le train en provenance de Moscou, le 1er mai 2016. Le train qui relie Saint-Pétersbourg et Moscou, le Sapsan, a été inauguré en 2009. J’ai effectué le trajet de près de 700 kilomètres en un peu moins de 4 heures, avec une vitesse de pointe à près de 250 km/h. Pour ce faire, j’ai du débourser autour de 3700 roubles, ce qui représentait à l’époque un peu moins de 50 euros. Même si le prix correspond à ceux du TGV français, le revenu médian annuel en Russie s’élève à 40 000 roubles. En conséquence, emprunter ce train représente un luxe que beaucoup de Russes ne peuvent se permettre.
Premier jour
J’imaginais la ville ancrée dans les vestiges de son glorieux passé. Mais j’ai été accueilli par une procession de motards (à l’occasion de l’ouverture la saison de motocyclisme).
Pour débuter ma visite de la capitale, j’ai décidé de commencer par la Cathédrale St Isaac. Elle a été bâtie par l’architecte Auguste Ricard de Montferrand entre 1818 et 1858. Cette cathédrale orthodoxe est inspirée la cathédrale Saint-Paul à Londres. D’ailleurs c’est la troisième plus vaste cathédrale d’Europe après Saint-Pierre à Rome, et Saint-Paul, à Londres.
Avant tout, j’ai été particulièrement marqué par le dôme, haut de plus de 100m. Egalement j’ai apprécié le vaste portail en bronze (œuvre d’Ivan Vitali, sur le modèle des célèbres portes du Baptistère de Saint-Jean à Florence). Ainsi que les nombreuses peintures qui recouvrent chaque recoin de la cathédrale. Le prix de l’entrée vous revient à 350 roubles, soit moins de 4 euros.
Pour terminer la visite, je vous recommande également de prendre le billet pour monter en haut de la colonnade. Pour 200 roubles, soit à peine plus de 2 euros, j’ai pu découvrir un magnifique panorama sur les alentours. De là haut, j’ai pu apercevoir la cathédrale de la Trinité, que je n’ai pas eu l’opportunité de visiter.
Deuxième jour
J’ai consacré le deuxième jour à la visite du Musée de l’Ermitage. Je décrirai dans un prochain article ce que je considère comme un des clous de ma visite en Russie. Et probablement l’un des plus beaux et des plus grands musées d’art au monde. Comme le Louvre, il s’agit d’un lieu chargé d’histoire, car le Palais d’Hiver, l’un des bâtiments qui composent le musée, a été la résidence des Tsars de 1732 à 1917. En une journée je n’ai pas réussi à en faire le tour.
Troisième Jour
Quatrième jour
L’après-midi j’ai visité le Musée Russe, fondé en 1895, par Nicolas II en mémoire de son père Alexandre III. Et le principal musée consacré aux Beaux Arts Russes. J’ai particulièrement apprécié cette visite que j’ai décrite dans un article que vous trouverez ici. J’ai notamment aimé découvrir la grande diversité et l’originalité de la peinture russe.
Cinquième jour
Je suis rentré à Saint-Pétersbourg à temps pour visiter la cathédrale du Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé. Cette cathédrale a été initiée en 1883 sous le règne de Alexandre III, en mémoire de Alexandre II, sur le site de l’assassinat de ce dernier. Mais ce n’est qu’en 1907, sous le règne de Nicolas II, que la construction a été achevée.
En premier lieu, j’ai été séduit par l’aspect extérieur de l’édifice, avec sa profusion de couleurs et de coupoles. Mais j’ai particulièrement été marqué par l’intérieur de l’église. En effet, chaque recoin de l’édifice est recouvert de mosaïques dorées. Les mosaïques sont l’œuvre d’artistes plus ou moins connus et représentent des scènes du Nouveau Testament ainsi que des saints tels qu’Alexandre Nevski.
On y trouve également une magnifique iconostase et un baldaquin surplombant un morceau du quai à l’emplacement exact de l’assassinat du tsar Alexandre II. J’ai pu visiter l’église en nocturne pour 400 roubles (entre le 1er mai et le 1er octobre l’église ferme à 22h30)
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